Bande dessinée adultes
Wika et la fureur d’Obéron, Thomas Day et Olivier Ledroit,
Glénat, 2014, 14,95 euros,
Résumé de cette bande dessinée adultes : Il était une fois un couple de fées, le duc Claymore Grimm et la duchesse Titania, et leur petite fille, Wika. Alors que le prince Obéron, ancien amant de Titania aux pouvoirs redoutables, prend d’assaut le château Grimm, la petite Wika est confiée, après avoir eu les ailes sectionnées pour dissimuler sa nature, à un couple de fermiers chez qui elle grandira à l’abri de tous… Treize ans plus tard, Wika, émancipée, se rend dans la capitale contrôlée par Obéron. Elle y rencontre le jeune Bran, voleur talentueux qui, entre larcins et arnaques, lui dévoile les secrets de la cité. Mais petit à petit, les pouvoirs de Wika semblent se développer, révélant sa nature de fée, et éveillent l’intérêt du prince tyrannique, celui-là même qui voulut sa perte des années auparavant…
Mon avis : Pour cette chronique, je laisse la place à mon mari, qui est plus friand de ce genre de bande dessinée.
Comment commencer cet article ?
Voilà la question que je me suis posée pendant près de deux semaines. Parfois on rencontre une bande dessinée adultes qu’on adore et tout est simple, l’article coule tout seul. Il y a aussi des BD que l’on déteste et là aussi, l’article s’écrit de lui-même. Et puis, il y a Wika chez Glénat. Je pense que la meilleure chose à faire est de ne pas y aller par quatre chemins !
Wika est la plus belle bandes dessinée adultes qu’il m’est été donné de lire… Mais… elle est tellement belle que parfois le dessin finit par desservir l’histoire. Je m’explique…
Le dessin est absolument fantastique, je pouvais rester 10 minutes à regarder deux pages. Pour information, cela ne m’est jamais arrivé avant cela. Je pouvais passer dix minutes et ne découvrir un certain détail qu’au bout de 9 minutes. Je le redis, cette BD est un travail d’orfèvre.
Cependant, posez-vous la question : que devient le flux de l’histoire quand vous passez des minutes entières à admirer le dessin ? Eh bien elle en devient décousue. Attention, je ne dis pas que l’histoire en elle-même est décousue, je dis que ma manière de la découvrir fût décousue. Et j’attribue cela à un dessin tellement poussé dans ses détails qu’il en devient parfois « fouillis ».
Mais qu’on se comprenne bien, Wika est une expérience fantastique et j’attends avec impatience les prochains tomes. Je sais que je prendrai énormément de plaisir à les lire et à connaître le fin mot de l’histoire de cette jeune fée à qui on a coupé les ailes très (trop) jeune.
Je vous la recommande sans hésitation. Je vous dirais bien d’éviter de passer autant de temps que moi sur les dessins à chaque page, au moins lors de la première lecture. Mais vous n’en ferez rien. Vous serez submergé par tant de beauté et je ne peux que vous comprendre.
Je vous invite à en découvrir davantage encore sur cette bande dessinée adultes à travers une petit vidéo.
2 Comments
Elle a l’air bien cette BD, merci pour cette belle chronique.
Visuellement c’est un bijou !