Histoire pour enfants dès 4 ans,
S’unir c’est se mélanger,
Laurent Cardon,
Editions du père Fouettard, 2016, 14 euros
Présentation de cette histoire pour enfants : Ce matin, catastrophe : une poule manque à l’appel ! C’est le branle-bas de combat au poulailler. Il faut tout faire pour la retrouver mais comment s’organiser ?
Mon avis : Voici une histoire pour enfants pleine d’humour et de subtilité.
C’est la panique au poulailler. Ce matin le coq blanc a disparu, tout comme une poule rousse. Les poules en ont assez et ne peuvent pas se laisser avoir plus longtemps par le rusé renard, qui est forcément le coupable. Une réunion de la plus haute importance réuni toutes les poules des trois clans, blanches, rousses et noires. Il faut trouver la solution tut en s’organisant.
C’est une histoire pour enfants vraiment très amusante. Je l’ai beaucoup aimé, tout comme mes garçons.
Dans ce livre, on voit bien que peu importe la couleur des poules, ce qui compte c’est l’union entre elles. C’est en se mélangeant et en unissant leurs forcées qu’elles seront au-dessus de tout. Reste encore à être relativement intelligent pour écouter l’autre, même si l’on est pas forcément d’accord.
J’ai trouvé cette histoire très juste et très vrai, surtout dans notre contexte actuel.
On ne pourrait trouver plus parlant comme album. J’ai trouvé le choix des poules et de leurs différentes couleurs très judicieux auprès des enfants. Le message passe bien sans pour autant être trop ancré dans la réalité.
Le texte est drôle et bien écrit. Il se lit très bien avec des enfants dès 4 ans, ainsi que les plus grands qui seront plus amènes à comprendre la subtilité du message.
Les illustrations sont relativement simples, avec une absence de décors notamment. Cela aurait pu me déranger habituellement, mais ici cela permet de se concentrer davantage sur le message que souhaite délivrer l’auteur.
Une histoire pour enfants tout en humour et en finesse. A découvrir pour expliquer aux enfants que nos différences sont une force si l’on sait s’uni intelligemment.
